Septième lecture d’un extrait du « Monologue de Bassoléa », un des chapitres de Des espèces de dissolution, de Juliette Mézenc, paru en 2019 aux éditions de l’Attente.
« (…) je ne pouvais pas me vanter de n’avoir absorbé que des trucs sains dans ma vie, je n’avais rien d’une sainte et s’il fallait être une sainte pour nourrir les autres vivants j’avais du travail et ce travail ne me faisait pas envie des masses, ce n’était pas vraiment une option pour moi de devenir sainte même si, je n’étais pas folle, je voyais bien la différence entre saine et sainte mais je sentais bien aussi les affinités »
Texte : Juliette Mézenc ; Voix : Basile Gantelet ; Son/musique : Solal Gantelet.
A propos du livre de Juliette Mézenc, lire l’article de Cécile Viguier et celui de Jean-Philippe Cazier.