Je ne pourrais pas prendre mes vacances ailleurs qu’au bord de la mer. J’ai besoin des embruns, de l’air iodé, j’adore découvrir du sable dans mes chaussures quand je les enlève le soir… Il y a une sensualité des grèves, une poésie du littoral qui me sont absolument nécessaires…
Le soir, quand tu te prépares à dormir, tu ressembles à ces enfants sages en pyjama qui n’omettent jamais d’embrasser leurs parents avant d’aller ensuite fermer les yeux dans leur petite chambre tapissée de papier bleu… J’ai envie de te prendre dans mes bras quand tu es comme ça…
Tu as vu ce vieux type là-bas ? Il est drôlement bien conservé pour son âge… Je t’avoue que j’en ferais bien mon quatre-heures !
Quand je t’ai rencontré, tu ne connaissais rien à l’anatomie féminine, tu te souviens ? Ce que tu pouvais être naïf ! C’est moi qui t’ai tout appris !
Pourquoi veux-tu voyager ? Tu ne trouveras rien ailleurs que tu n’aies déjà trouvé ici ! Je déteste les voyages, à quoi bon s’empoisonner avec ça !?
Faire l’amour c’est comme prendre un bain de mer, j’ai l’impression de flotter, je nage vers toi ; j’aime la douce fatigue qui s’ensuit. Je me sens tellement calme et sereine après…
Tu as vraiment de belles jambes, par contre en haut c’est moins bien… Tu ne voudrais pas faire un peu de gonflette ?
Tu sais, j’ai souvent peur de refaire une bouffée délirante. Ce serait terrible, tu ne peux pas imaginer ce que c’est ! Je souhaite de toutes mes forces que ça ne recommence jamais…
Ce soir, j’ai une envie de fruits de mer ! Viens, on va aller dîner aux « Mouettes » et après, on montera sur la falaise. La vue est tellement belle de là-haut les nuits d’été…
Quand je suis avec toi, je n’ai pas d’envies suicidaires, je sais que tu es là pour me protéger contre moi-même… tu es ma boussole. Il ne faut pas que tu t’éloignes, je t’aime tellement…Tu te souviens du film de Resnais, L’amour à mort ? Je t’aime comme ça. Il faut que tu t’en souviennes, toujours !
Parfois je m’ennuie avec toi, tu es toujours si raisonnable. J’ai envie de fêtes, j’ai envie de séduire, de me faire draguer, même si c’est un jeu. Je me sens vivante quand je suis désirée ; et puis c’est facile, les mecs sont tellement prévisibles…
Disait-elle…
