Cette année, la 11e édition de « Littérature, enjeux contemporains » organisée par La Maison des écrivains a choisi, du 24 au 27 janvier, de s’interroger sur la question des droits de cité. À l’heure où l’Europe ne cesse de rejouer son destin démocratique, de rejeter les migrants et où les villes ne cessent de muter jusqu’à entrer dans des zones d’inconnaissable, on ne sait plus ce qu’est la ville et ce qu’est la cité. Peut-être ainsi la littérature contemporaine peut-elle aider à repenser depuis elle-même à comprendre, penser et repenser ces droits de cité dont la question ne cesse de se reposer ardemment. Partenaire cette année de cet événement qui convie plus d’une quarantaine de romanciers, dramaturges, poètes et essayistes à débattre, Diacritik est allé interroger en amont de ces rencontres Claude Eveno, président de La Maison des écrivains et Sylvie Gouttebaron sa directrice, le temps d’un grand entretien sur les liens de la littérature à cette cité qui se retisse. Ou comment nos vieilles cités sont chahutées par le présent.
Voici le programme complet des rencontres qui débutent ce mercredi :
Mercredi 24 janvier 2018 – de 19 h à 21 h – Centre Pompidou – Petite salle
Jeudi 25 janvier 2018 – de 10 h à 18 h – Université Paris Nanterre – bâtiment W / Salle Weber
Vendredi 26 et samedi 27 janvier 2018 – de 9 h 30 à 17 h – Théâtre du Vieux Colombiers – Comédie-Française
Entrée libre et gratuite tous les jours