Paris Fantasme est plus qu’un roman : cartographie intime de la rue Férou, tentative d’épuisement d’une rue parisienne, « autobiographie au pluriel », archives et déploiement d’un imaginaire des lieux et des êtres, le nouveau livre de Lydia Flem échappe à ce genre comme aux autres. À son origine, une question : comment « habiter tout à la fois son corps, sa maison et le monde ? », quel lieu à soi trouver quand on est hantée par le sentiment d’un exil ? Cet espèce d’espaces sera ce livre, qui tient de Balzac, de Woolf comme de Perec, tout en demeurant profondément singulier.
Paris Fantasme
C’est à Paris, du côté de la place Saint-Sulpice, rue Férou. De droite à gauche, se donne à lire Le Bateau ivre d’Arthur Rimbaud, en un immense poème mural sur 300 m2, depuis juin 2012. Un poème qui se déploie sur le mur d’enceinte d’un… hôtel des impôts.