Plus je lis, plus j’écoute et plus j’écris sur Julia Kristeva.
Julia Kristeva
À travers ses doubles – Frantz Fanon, Jean-Luc Godard –, John Edgar Wideman mène dans Le Projet Fanon (Éd. Gallimard) son questionnement politique. « Tout n’est qu’une seule et unique chose, à jamais, le monde que je fabrique à partir de moi-même, le moi-même que le monde fait de moi. »
Roland Barthes voyage en Chine du 11 avril au 4 mai 1974, en compagnie de François Wahl et d’une délégation de Tel Quel, composée de Philippe Sollers, Julia Kristeva et Marcelin Pleynet.
Ils ont payé leur voyage, leur itinéraire est balisé, préétabli, fléché. Ce que Barthes appelle le « Tourisme de rois. Tout ce voyage : derrière la double vitre de la langue et de l’Agence », chargée d’accompagner les intellectuels occidentaux dans leur périple à travers la Chine, de traduire, mais aussi de faire écran.
Dans les dernières années de sa vie, Roland Barthes caressait le doux et infini projet, toujours repoussé jamais accompli, d’écrire un essai qu’il désirait intituler La Phrase au cœur duquel, comme il s’en explique dans son Roland Barthes par Roland Barthes, il aurait traqué, parmi ses auteurs favoris, la phrase comme une savante érotique et une patiente idéologie.