Cela fait maintenant une douzaine de fois depuis septembre 2003 (pour une émission de Surpris par la nuit sur France Culture) qu’il m’arrive de rencontrer – ou de publier quelques lignes de “critique” au sujet de, ou plutôt avec – Frédéric Pajak.
Frédéric Pajak
Pour cette dernière demi-journée de ces riches rencontres de la 12e éditions des enjeux contemporains, quatre rencontres au programme afin de venir approfondir et clore provisoirement l’exploration des influences de l’art dans la littérature.
1. La violence de certains dessins de Tomi Ungerer, ce n’est pas rien, même s’il lui suffit parfois de peu de traits pour l’exprimer. À s’y frotter, on en sort, au mieux mal à l’aise et, quoi qu’il en soit, selon la formule consacrée, rarement indemne.
Il y a deux choses, certes solidaires, mais à considérer chacune pour elle-même : l’exposition Grand trouble qui se tient à la Halle St Pierre jusqu’au 30 juillet 2017 ; et le livre au titre éponyme (Grand trouble Volume 1) publié dans la belle collection des Cahiers dessinés que Frédéric Pajak a inaugurée en octobre-novembre 2002 avec le premier numéro de la revue Le Cahier dessiné et les cinq premiers volumes de la collection, signés Copi, Gébé, Muzo, Anna Sommer et Noyau.