En deux romans, Géographie d’un adultère et Ville nouvelle, tous deux parus à L’Arbalète, Agnès Riva a su faire entendre une voix singulière dans le champ contemporain. Interrogeant avec force l’espace et l’architecture qui deviennent des acteurs à part entière de nos vies, la romancière ne pouvait manquer de venir apporter sa parole lors de ces 14e Enjeux contemporains en compagnie de Bruce Bégout et sous la houlette d’Elodie Karaki. Elle livre ici à Diacritik l’amorce de ce qui, selon elle, fait encore commun dans nos villes.

Dans le cadre de la 14e édition des Enjeux contemporains organisés par la Maison des écrivains au Vieux-Colombier, Diacritik, partenaire de l’événement, est à la rencontre de la romancière Laure Gouraige. Voix majeure du contemporain, la jeune autrice a fait paraître successivement deux récits remarquables chez POL, La Fille du père (2020) et Les Idées noires (2022). L’occasion de lui demander avant sa table ronde sur la sororité avec Lamia Berrada-Berca de vendredi matin ce qu’elle entend par « Faire commun ».

Comment encore faire commun dans une démocratie attaquée de toutes parts, sans cesse remise en cause, dont les services publics font l’objet d’une destruction en coupe réglée ? C’est à cette question urgente que Barbara Stiegler et Christophe Pébarthe, qui viennent de cosigner le remarquable Démocratie ! Manifeste tenteront de répondre dans le cadre des Enjeux Contemporains à l’occasion d’une table ronde ce jeudi après-midi au Vieux-Colombier. Barbara Stiegler pose ici pour Diacritik le temps d’un entretien les pistes de cette discussion.

Le commun à l’épreuve : tel est le nom de la rencontre qui réunira Eric Faye avec Arno Bertina afin de réfléchir, sous la houlette d’Alain Nicolas, sur les questions sociales et éminemment politiques qui soulèvent notre commun contemporain. En avant-goût de ces échanges qui auront lieu ce jeudi matin, Diacritik est allé à la rencontre de l’auteur du formidable Il suffit de traverser la rue pour savoir comment le commun est précisément éprouvé autant que mis à l’épreuve.

Qui de mieux placé pour modérer une discussion sur les groupes littéraires que Jan Baetens ? S’il est le critique littéraire et chercheur dont chacun connaît l’excellence, Jan Baetens est aussi un écrivain remarquable, poète d’une oeuvre singulière qui l’a vu encore récemment offrir de superbes Vacances romaines. Avant la rencontre qu’il animera entre Benoît Peeters et Hervé Le Tellier, Diacritik est allé à sa rencontre le temps d’un bref entretien.

En prélude à la rencontre de ce vendredi qui, dans le cadre des « Enjeux contemporains », le conviera sous la houlette de Jan Baetens à échanger sur la question des groupes littéraires en compagnie de Hervé Le Tellier, Benoît Peeters revient sur ce que signifie « Faire commun ». L’occasion pour Diacritik de recueillir les propos du biographe de Robbe-Grillet qui souligne la place séductrice mais aussi problématique du « Nous ».

Lundi 9 octobre aura lieu au cinéma L’Arlequin, dès 19h, la deuxième rencontre Littérature/cinéma en prélude à l’un des rendez-vous littéraires majeurs de cet automne à Paris dont Diacritik est l’heureux partenaire : « Littérature, enjeux contemporains », les rencontres littéraires de la Maison des écrivains et de la littérature. Avant les trois vastes et riches journées du Festival, les 19, 20 et 21 octobre au Vieux-Colombier autour de « Faire commun », cette soirée en forme de dialogue entre littérature et cinéma, qui a pour titre « Réunir, lier », réunira Mathieu Larnaudie, Marc Held et Philippe Petit.

Ce soir, coup d’envoi de la 14e édition d’un des rendez-vous littéraires majeurs de cet automne à Paris dont Diacritik est l’heureux partenaire : « Littérature, enjeux contemporains », les rencontres littéraires de la Maison des écrivains et de la littérature. Avant les trois vastes et riches journées du Festival, les 19, 20 et 21 octobre au Vieux-Colombier, une première soirée apéritive en forme de dialogue entre littérature et cinéma.