Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : La Légèreté, de Catherine Meurisse.

Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : Le Lambeau, de Philippe Lançon.

Le procès des attentats de janvier 2015 a commencé le mercredi 2 septembre au Palais de justice de Paris. Un procès pour l’histoire lit-on partout. Un procès pour les vivants, pour les victimes et leurs familles ; un procès qui fait resurgir la douleur, le souvenir, l’horreur, l’injustice. Cette semaine, Diacritik vous propose de revenir sur des œuvres qui, frontalement ou en creux, parlent de Charlie avant « Je suis Charlie », des traumatismes, de l’après et de la reconstruction impossible et nécessaire. Parce que ces livres, ces albums, ces dessins, ces entretiens sont à la fois témoignages, traces, mémoire, histoire(s). Aujourd’hui : L’Humour à Mort, documentaire de Daniel et Emmanuel Leconte.

Comment reprendre l’ascendant sur sa propre vie moins parce que l’on a été victime d’un attentat, la tuerie de Charlie, que parce que l’on est devenu un patient ? Telle est la question centrale du Lambeau de Philippe Lançon (Gallimard) qui vient d’être couronné du Prix Femina 2018 (et le 7 novembre prix spécial Renaudot)

Au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, la dessinatrice Catherine Meurisse a été touchée dans son âme tandis que Charb, Tignous, Cabu, Wolinski, Mustapha et Honoré l’étaient dans leur chair. L’horreur l’a plongée dans un état d’abattement, de deuil, jusqu’à la dissociation. Un état qu’elle raconte dans un album qui tient à la fois du témoignage et de la quête, du manifeste et de l’hommage.

Disponible en vidéo à la demande et en DVD depuis le 19 avril dernier, L’Humour à Mort, le documentaire de Daniel Leconte et Emmanuel Leconte retrace le(s) combat(s) de Charlie Hebdo dans sa résurrection aux lendemains des attentats du 7 janvier 2015 et témoigne de sa raison d’être dans un pays où la liberté d’expression est érigée en vertu cardinale républicaine. Sauf que…

Cela fait longtemps que chaque année, je me livre au même rituel : un peu avant la fin de l’an en passe de s’achever, je commence une chronique que je finirai après les libations obligées. Puis, une fois Noël, le Nouvel An, la galette des rois digérés et avant que les fêtes chrétiennes et païennes ou mises à la mode par les professionnels du consumérisme ne déboulent au risque de m’inspirer un nouveau billet sur l’influence de la Pâque sur la politique agricole française, je clos l’exercice en assurant que je ne présenterai pas mes vœux, dans un accès de misanthropie qui doit moins à une posture de chroniqueur qu’au visionnage annuel du zapping de l’année de Canal+.