Nos lecteurs fidèles (qu’ils soient ici chaudement remerciés) l’auront (peut-être) remarqué, quelques changements d’ergonomie sur la page d’accueil du site ont été opérés en ce froid – beau – second – quelconque (rayez la mention inutile) dimanche de novembre.
Après six semaines d’activité, quelques dizaines de litres de café et 260 articles au compteur, la rédaction souhaitait faire preuve d’une transparence toute numérique en vous livrant les chiffres de fréquentation de Diacritik. A défaut de vous apporter les croissants en même temps que votre magazine préféré tous les matins (mais on y travaille).
Les articles les plus lus : Plus belle la vie : lesbien raisonnable ? ; Les « grands entretiens », Mathieu Larnaudie et Jean-Clet Martin ; Les Deux Amis de Louis Garrel ; Chantal Akerman, la maladie de la mort ; Laurent Binet ; La cuisine de Marguerite…
Les articles les moins lus : à la demande de la maman du directeur de la publication, cette donnée restera confidentielle. Merci de votre compréhension et « n’oublie pas ton cache-nez, on est quand même en novembre, on ne va pas vers le beau temps ».
Le nombre de visiteurs : approximativement entre la population de Châteauroux lors du recensement INSEE de 2012 et la hauteur du Mont Blanc multipliée par l’âge de Johan Faerber (que l’on ne peut désormais plus révéler) et divisée par le taux de TVA en vigueur dans la presse écrite (attention il y a un piège).
Pour revenir à la transformation lente mais sûre de votre magazine, petite explication de texte : le menu principal a été revu pour permettre une navigation que nous souhaitons plus fluide, avec les onglets principaux (« Diacritik !?+ », « Lire+ », « Voir-Entendre+ », « Comprendre+ », « Dossiers+ »…). La raison de ces petits plus ? Nous n’avons pas été rachetés par Bolloré. Mais, quand vous survolez la rubrique avec le curseur de la souris, le nouveau menu se développe pour afficher les (sous)rubriques habituelles, livres, BD, ciné, musique, portraits. La rubrique « Entretien » étant la seule menant directement à toutes les interviews et rencontres publiées sur Diacritik.
Quand ergonomie rime avec plus belle la vie, la vôtre bien sûr.
Dans les semaines qui viennent, nous continuerons d’œuvrer en coulisses, mais en nous concentrant sur l’éditorial, pour être au plus près de l’actualité tout en creusant nos envies et en fixant des rendez-vous à l’instar de ce que proposent Camille Le Falher-Payat chaque samedi, Arnaud Rakoon et ses 1song1Day et Fred Le Chevalier régulièrement. Et puisque l’on parle de cela : nous vous invitons à (re)voir sa vision new-yorkaise d’Halloween avec un trick or treat haut en couleur dans la nuit américaine de Midtown, au cœur de la parade…
Sans spoiler (et sans sombrer dans l’installation d’un suspense surfait) nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer Laurent Gaudé, Frank Smith, Nathaniel Rich (dont un entretien vidéo), Richard Ford, Le Fils de Saul, Miles Hyman par Dominique Bry, et un article, par Sophie Quetteville qui l’animait, sur une table-ronde Littérature et psychiatrie, avec Mary Dorsan, Geneviève Peigné et Emily Barnett. Mais aussi Enrique Vilas-Matas et Dominique Gonzalez-Foerster. Un portrait de Benoît Virot et de sa maison d’édition Le Nouvel Attila, accompagné d’un long entretien vidéo (avec nombre d’Attila(s) inside). Simona Crippa convoquera et évoquera notamment les modernités conjointes et miroitantes de Stendhal et Milan, elle rentrera à Paris et ira redécouvrir pour nous le Musée Rodin à l’occasion de sa réouverture, et parlera d’une éblouissante et imminente fin de l’histoire. Guillaume Carreno évoquera prochainement des chats plus que joueurs aux prises avec Anna Wintour. Douglas Hoare nous projettera bientôt à la croisée des jeux vidéos et de l’art contemporain. Enfin, Johan Faerber deviendra, quant à lui, « marxiste » sous peu au nom de la littérature et de toutes les haines qu’elle soulève. Il vous promet lui aussi (décidément) une fin imminente de l’histoire, remontera à cheval au nom de Claude Simon et il se lèvera pour Daney.
Hors des murs de la salle de rédaction, on vous rappelle que c’est la semaine du Festival Paris en toutes lettres (dont Sophie Quetteville a testé, pour vous, les siestes et le bal, article dans la semaine).