William Marx : « La littérature est l’ennemie préférée » (La Haine de la littérature)

William Marx © Collège de France

Une dizaine d’années après son remarquable essai L’Adieu à la littérature, William Marx est revenu il y a peu avec La Haine de la littérature, non moins brillant essai, sur l’histoire de la dévalorisation de la littérature mais en en scrutant une face plus dérobée sinon obscure. Si le professeur à Paris Ouest-Nanterre s’était d’abord intéressé à la manière dont le nom de littérature était décrié depuis la parole littéraire même, c’est désormais au cœur de ses plus vifs ennemis, ses pourfendeurs les plus terribles et intrépides qu’il a cherché des réponses à cette haine noire.
Diacritik a interrogé, le temps d’un grand entretien, le critique sur ce procès qui s’instruit depuis bientôt 2500 ans.

Après vous être successivement intéressé à l’adieu à la littérature, à la vie des lettrés et à une réininterprétation neuve et forte de la tragédie, pourquoi avez-vous choisi de consacrer une réflexion d’ampleur au rejet que la littérature subit ? Qu’est-ce qui a présidé à l’écriture de votre nouvel essai La Haine de la littérature ? Existe-t-il un événement fondateur dans l’actualité récente qui vous aurait ouvert à cette brûlante question ?

On pourrait facilement imaginer que les attaques répétées de Nicolas Sarkozy contre La Princesse de Clèves, avec tout le tintouin qu’elles ont provoqué, m’eussent inspiré l’idée de remettre ces discours dans une perspective plus large et d’étudier de façon générale l’ensemble des attaques contre la littérature, depuis les origines jusqu’à nos jours. La vérité m’oblige à dire qu’il n’en est rien – ou du moins que c’est un peu plus compliqué.

Le projet d’une étude de l’hostilité contre la littérature remonte à plus loin. Il s’inscrit dans l’entreprise que je poursuis dans chacun de mes livres, inlassablement : celle de retracer une histoire de l’idée de littérature, de son statut, de ses fonctions, à travers les âges, ou tout au moins d’en montrer les variations, souvent plus grandes et plus rapides qu’on ne veut bien le croire. Or, pour ce faire, les discours hostiles à la littérature fournissent un témoignage irremplaçable, dans la mesure où ces discours contre – on a trop tendance à l’oublier – sont aussi, malgré eux, des discours sur : ils montrent les enjeux auxquels la littérature est confrontée, les attentes qu’elle suscite, les déceptions qu’elle provoque. Les historiens de la littérature ont trop tendance à négliger ces discours négatifs au motif que ceux-ci sont extérieurs à leur objet. Mais c’est cela précisément qui les rend intéressants.

Dès Vie du lettré, j’avais le projet de travailler là-dessus. Il ne vous échappe pas qu’on était alors en pleine polémique sur La Princesse de Clèves. Cela a pu m’aider à penser la chose, sans doute. Ne sous-estimons pas non plus le fait que les attaques de Nicolas Sarkozy ont été rendues possibles par les mêmes circonstances qui m’ont conduit à vouloir penser à nouveaux frais le fait littéraire, à savoir une certaine mutation en cours du paradigme de la littérature, dont je parlais dans L’Adieu à la littérature. Sous cet aspect, Sarkozy et moi, si j’ose opérer un tel rapprochement, ne sommes que des produits de notre temps, malgré l’incontestable divergence des opinions, et la coïncidence de ma recherche avec la polémique autour de La Princesse de Clèves ne paraît plus si fortuite.

Si, il y a une dizaine d’années désormais, L’Adieu à la Littérature ouvrait à une exploration de la dévalorisation de la littérature par elle-même, depuis son Dedans, peut-on considérer aujourd’hui, comme vous l’indiquez, La Haine de la littérature comme le second volet d’un diptyque de cette même dévalorisation, de ce même dénigrement mais faisant état cette fois des attaques venant du Dehors ?

On peut tout à fait le voir ainsi, et l’analogie des deux titres vise en effet à suggérer un tel rapprochement. L’Adieu à la littérature montrait la façon dont, dans les deux derniers siècles, s’était développée chez les écrivains eux-mêmes une posture de défiance à l’égard de la littérature, et de mise à distance de celle-ci, qui pouvait tourner au dénigrement, voire au rejet.

La Haine de la littérature
envisage cette fois les attaques venues non plus de l’intérieur, mais de l’extérieur de la littérature elle-même, c’est-à-dire quand elles s’expriment au nom de la philosophie, de la théologie, de la pédagogie, de la science, du pouvoir politique, etc. Aisée en général, il arrive toutefois que la distinction de l’interne et de l’externe pose des difficultés pratiques, soit lorsque, pour des raisons historiques, la définition et la séparation des discours manquent de netteté, comme chez Xénophane de Colophon, soit dans le cas de certaines individualités complexes, tel Renan, qui figure aussi bien dans l’un que dans l’autre ouvrage, puisque le mépris de Renan pour la chose littéraire se donne tantôt comme celui d’un écrivain vis-à-vis de son propre travail, témoin d’une époque révolue de son œuvre, tantôt comme celui d’un savant vis-à-vis d’un type de discours jugé puéril par principe.

Toutefois la symétrie des deux ouvrages ne doit pas occulter la divergence des méthodes : L’Adieu à la littérature visait à tirer sur quelques siècles un fil explicatif et à mettre en scène une dialectique historique perceptible dans une certaine évolution littéraire ; La Haine de la littérature se propose délibérément comme un parcours transhistorique et non chronologique, avec un éclatement revendiqué du récit.

Dans La Haine de la littérature, semble se poser le retournement de la grande question sartrienne : qu’est-ce que la littérature ? L’ensemble de votre essai semble plutôt procéder de son envers : qu’est-ce que l’antilittérature ? Telle serait la question. En quoi ainsi cette question vous paraît-elle aujourd’hui plus féconde que celle posée naguère par Sartre ? Pourquoi une définition de la littérature par la négative vous semble davantage pertinente sinon nécessaire ?

Comme je l’écrivais déjà en préambule de L’Adieu à la littérature, j’ai toujours conçu une certaine méfiance vis-à-vis des tentatives de définition de la littérature, qui paraissent finalement dérisoires eu égard à la complexité et à la variabilité immenses de l’objet, telles qu’on les peut constater tout au long de l’histoire et dans la diversité des cultures.

Mon précédent livre, Le Tombeau d’Œdipe, n’avait d’autre but que de faire toucher du doigt cette complexité et cette variabilité, en proposant le choc salutaire d’une confrontation avec l’objet littéraire non identifié que constitue pour nous, aujourd’hui, la tragédie grecque. Maintenant, une fois qu’on a dit cela et qu’on a bien affirmé la variabilité de la littérature comme une donnée préalable à toute réflexion sur le littéraire, une fois qu’on a rangé dans les tiroirs les pistolets à essentialiser et qu’on s’est bien assuré de jeter à la rivière la clé avec laquelle on les y a enfermés à double tour, il faut bien tenter malgré tout de penser la continuité de cette même littérature. Qu’est-ce qui nous autorise, en lisant Homère et les tragiques, à les classer sous la rubrique littérature ? Ce qui m’a frappé en commençant cette étude, c’est le ressassement permanent de ces discours contre la littérature, qui ne cessent de se répéter les uns les autres. Ils figurent presque tous déjà chez Platon. Cette continuité que je peinais à trouver dans la littérature elle-même, elle me sautait aux yeux dans l’antilittérature, qui est en quelque sorte son envers. C’est là, je crois, la solution du problème : la littérature est d’abord définie de l’extérieur, par les discours qui s’opposent à elle, et la définition négative serait la seule susceptible de rendre compte de cette permanence en dépit de la variabilité.

Selon vous, pourquoi la littérature surgit-elle à toutes les époques comme la grande accusée ? Pourquoi, de Platon à Sarkozy, se tient-elle comme la puissance à abattre ? Est-elle une puissance capable d’inquiéter intransitivement ou s’attaque-t-elle à des questions spécifiques ?
Remet-elle en cause ou est-elle remise en cause ?

La littérature est la grande accusée ou l’ennemie préférée parce qu’elle est le seul discours à ne pas construire sa propre légitimité, et parce qu’elle s’offre comme une cible facile. Tous les autres discours, philosophiques, religieux, scientifiques, s’appuient sur un mécanisme rationnel de justification et d’autolégitimation qui en assoit l’autorité. Il n’en va pas de même pour la littérature : le discours des œuvres littéraires sur le monde, les hommes, les dieux, existe bien, mais n’a aucune justification. Il est là et on l’écoute, mais rien ne vous oblige à le prendre au sérieux. C’est une puissance, indéniablement, mais une puissance fragile, la plus facile à contester. On ne s’est donc pas privé de le faire. La littérature est le repoussoir idéal de tout discours en mal d’autorité, qui peut ainsi se faire valoir à peu de frais.

Dans votre introduction, vous prévenez votre lecteur que cet essai sera « une galerie de grotesques ». Quels sont donc que ces grotesques que vous peignez ? Sont-ils à chercher du côté de la littérature ou de l’antilittérature ?

9782253160496Je ne m’étais pas même posé la question : dans mon esprit, il ne peut s’agir naturellement que des adversaires de la littérature, dont les attaques sont parfois si ridicules qu’on peut hésiter à se donner en les citant l’autre ridicule, au second degré, de les prendre au sérieux. C’est ce que je fais pourtant. Les encyclopédistes de la bêtise, Bouvard et Pécuchet, ne sont-ils pas également les premières victimes de cette même bêtise ? Le lecteur peut s’amuser d’une telle recension : il est vrai qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer, et c’est bien ainsi que je conçois ce livre. Néanmoins, il ne faut pas oublier que la bêtise menace partout dans le monde. Sa défaite n’est jamais certaine. Il est prudent de s’armer contre elle : le rire fait partie de l’arsenal.

A vous suivre, on peut se demander si la littérature ne débute finalement pas avec Platon plus qu’Homère ? Est-ce que sa dévalorisation et sa destitution ne sont pas les conditions essentielles à son existence ? En quoi littérature et philosophie se disputent-elles les mêmes pouvoirs et les mêmes lieux de discours ?

La poésie antique ne s’est thématisée et justifiée comme poésie que lorsqu’elle était confrontée à des adversaires : ainsi du personnage de Phémios dans l’Odyssée, obligé de justifier son art devant Ulysse prêt à le tuer. La situation se reproduit avec l’émergence d’un nouveau type de discours dans la cité grecque, celui des philosophes et des sophistes, parmi lesquels Héraclite et Platon, revendiquant pour eux seuls la capacité d’énonciation d’une vérité rationnelle. La philosophie a aussitôt désigné les poètes comme l’adversaire privilégié, en leur reprochant leur archaïsme et leur irresponsabilité. Ils se sont donc vus destituer au moment même où ils étaient constitués comme entité distincte. Ce discours sans autorité que devient alors la poésie préfigure le dénuement de ce que nous nommons aujourd’hui littérature. La littérature, c’est ce qui reste quand d’autres discours plus légitimes occupent le terrain.

Autorité, vérité, moralité et société surgissent comme les quatre motifs essentiels d’instruction des différents procès intentés par l’antilittérature à la littérature. De ces quatre chefs d’accusation, y en a-t-il un qui, selon vous, se détache avec plus de rage et de hargne ? Lequel vous paraît être le plus présent dans notre contemporain ?

Le procès au nom de l’autorité est le procès premier, qui se détaille le plus souvent en deux chefs d’accusation complémentaires : le mensonge et l’immoralité. L’objectif fondamental pour les philosophes et pour les Pères de l’Église consiste d’abord à retirer à la littérature le prestige ou l’intérêt dont elle jouit pour imposer à sa place un autre discours, censément mieux fondé, celui de la raison philosophique ou celui de la foi chrétienne ; peu importent, au fond, les arguments utilisés pour parvenir à de telles fins ; l’important est d’abattre une puissance, réelle ou imaginaire.

Aujourd’hui, bien sûr, l’autorité de la littérature ne paraît plus vraiment un enjeu d’actualité : tout semble déjà joué et perdu, même si l’on voit encore à l’occasion (j’en cite des exemples dans le livre) des savants et des philosophes reprocher aux écrivains de ne pas proposer une vision du réel plus conforme aux dernières avancées de la science. Toutefois, dans la période la plus récente, le procès est intenté le plus souvent au nom de la société : on reproche à la littérature de n’être pas un discours suffisamment représentatif soit du corps social ou politique en son ensemble, soit d’une catégorie particulière de la société, et donc de n’avoir aucune utilité à ce niveau-là.

Mutatis mutandis, et aussi différentes qu’elles puissent paraître a priori, les attaques de Nicolas Sarkozy contre La Princesse de Clèves, comme la description par Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron des usages éducatifs de la littérature comme pur instrument de ségrégation sociale, forment les deux actes d’un procès identique : il s’agit d’enlever aux écrivains leur capacité à parler au nom de la société, à s’en faire les porte-parole, à jouer un rôle de ciment politique et social. C’est un peu le procès de la démocratie contre la littérature – même s’il ne faut pas simplifier à outrance cette hostilité : les sociétés de type aristocratique également avaient des arguments à faire valoir contre les écrivains.

Pour parler encore de notre temps présent, croyez-vous que nous vivons un temps d’antilittérature, d’un triomphe peut-être inédit de l’antilittérature où la littérature peinerait à faire entendre sa voix même ? Ne pensez-vous pas que certains écrivains contemporains portent en eux l’antilittérature même, et souvent à leurs corps défendants ?

Pour parler strictement, quand un écrivain emploie des arguments contre la littérature, cela relève d’une antilittérature de type interne, qui n’a pas exactement le même statut que cette haine de la littérature dont parle le livre. On se trouve alors plutôt dans un cas de figure de l’ordre de L’Adieu à la littérature : un écrivain n’attaque la littérature que pour mieux la transformer de l’intérieur et substituer un paradigme artistique à un autre. On songe aux surréalistes, bien sûr, à Witold Gombrowicz et à ses diatribes contre le roman, mais aussi, plus récemment, aux attaques de Michel Houellebecq contre la littérature dite « Minuit » ou à celles de Christine Angot contre les écrivains lettrés et policés. L’utilisation de tels arguments signale un moment de crise et d’évolution de la littérature même, qui est peut-être consubstantiel à notre moment contemporain.

Pour revenir à l’antilittérature à travers les âges, ne pensez-vous pas que l’antilittérature soit liée à une logique spectaculaire, qu’elle s’affirme comme une théâtralisation de la haine à la manière d’un combat de gladiateurs comme vous l’écrivez si justement ? En quoi la littérature appartiendrait selon vous à une intimité de la parole alors que l’antilittérature aurait toujours déjà une vocation médiatique ?

Je n’aurais pas vu la chose a priori comme cela, mais vous avez raison sur le fond : l’antilittérature vise à retirer à la littérature toute valeur, toute autorité, tout espace d’expression publique, et à la restreindre, au mieux, au domaine du futile, du privé et de l’intime, sinon à la faire taire complètement. Cette action cependant ne relève pas nécessairement du spectaculaire : les machinations qui se trament dans le secret d’un cabinet ministériel ne sont pas les moins efficaces. Dans tous les cas, il s’agit d’une guerre d’occupation du terrain, à savoir du discours, et depuis Platon le soupçon pèse toujours sur une littérature qui voudrait reconquérir du territoire. Mais les frontières sont mouvantes, toujours renégociables, et les écrivains tentent régulièrement de contourner l’obstacle et d’investir par des moyens nouveaux des espaces de liberté.

Pensez-vous que l’antilittérature puisse être assimilable à une vague de fond réactionnaire ? « Homophobie et littérature, même combat », déclarez-vous. En quoi l’antilittérature appartient-elle à l’homophobie ? Plus largement, l’antilittérature appartiendrait-elle à une implacable logique politique, ou en un mot : l’antilittérature est-elle de Droite ?

Je crois réellement qu’il y a une antilittérature de gauche comme de droite, et que cette distinction des camps politiques n’est pas absolument pertinente sur un tel sujet. Pensez à ce que je disais tout à l’heure de Bourdieu. Platon, le prince des antilittérateurs, est-il de droite ou de gauche ? Songez à l’usage intensif qu’en fait aujourd’hui Alain Badiou.

Plus intéressante me paraît la question de l’homophobie : à partir de la fin du Moyen Âge, le discours antilittéraire se double d’une argumentation d’inspiration homophobe. Orphée, premier poète, est présenté également comme le premier sodomite puisque, à en croire Ovide, après la perte d’Eurydice, il avait renoncé au commerce des femmes.
Mais l’anecdote mythologique n’est qu’un prétexte : si le lien entre le discours homophobe et le discours antilittéraire s’établit si facilement, c’est parce que les deux pratiques, la littérature et l’homosexualité, sont considérées comme fondamentalement stériles, contre nature, artificielles, contraires aux valeurs de la virilité et propices à un affaiblissement généralisé du corps physiologique et social. Apparu chez des clercs dès la fin du XVe siècle, l’argument se retrouve encore notamment sous la plume de Rousseau et, si étrange que cela puisse paraître, il continue d’être exploité jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, tant l’histoire de l’antilittérature et celle de l’homophobie ont partie liée.

Enfin, l’un des traits parmi les plus remarquables de votre essai est la réinscription de la littérature, par le truchement et le levier de l’antilittérature, dans tous les débats politiques et sociaux de chaque époque, en particulier la nôtre comme s’il s’agissait de tirer un trait sur la vision carcérale et solipsiste d’une littérature prétendument formaliste. Pensez-vous finalement que l’antilittérature soit salvatrice pour la littérature ?

Salvatrice, je ne sais pas : j’éviterais pour ma part de poser la question en terme de salut, car je crois de toute façon que la littérature, sous une forme ou sous une autre, n’est pas près de disparaître. Ce qui est certain, en revanche, c’est que les arguments antilittéraires jouent un rôle déterminant dans l’évolution de la littérature et que les écrivains y répondent à leur façon, non point par des contre-discours de type théorique, mais par d’autres œuvres qui prennent en compte les objections exprimées, les contournent, les détournent et les rendent en fin de compte obsolètes. On peut voir, par exemple, que les reproches adressés tout au long du XVIIIe siècle à la poésie, accusée d’insincérité et d’artificialité, donnent finalement naissance à une autre poésie, qui ne se veut plus simple jeu mondain, mais expression lyrique venue du plus profond de l’auteur : c’est ce qu’on nomme le romantisme.

De façon générale, le fait que la littérature gêne, qu’elle provoque des scandales, des hostilités, cela me paraît fondamentalement sain : cela prouve que quelque chose se passe, qu’elle a comme tout bon médicament un principe actif, qu’elle vit. La littérature fonctionne de pair avec l’antilittérature. Tout vaut mieux que l’indifférence.


William Marx, La Haine de la littérature, éditions de Minuit, 2015, 224 p., 19 € — Lire un extrait