Stimulant et neuf : tels sont les deux termes qui viennent à l’esprit pour qualifier le dernier essai de William Marx, Des étoiles nouvelles qui paraît aux éditions de Minuit. Originant sa réflexion sur une vive polémique qui, au début du siècle dernier, agita la France au sujet d’un sonnet de Heredia, Marx explore une manière inédite d’appréhender la manière dont la littérature découvre le monde et permet de le percevoir. Oeuvrant à ce qu’il nomme une astrocritique, le professeur au Collège de France enquête sur l’image des étoiles nouvelles et ses accidents en traversant nos bibliothèques. Autant de raisons pour Diacritik de partir à la rencontre de l’essayiste le temps d’un grand entretien.
William Marx
Voici un essai plein d’allant et d’espoir et qui traverse les histoires littéraires de part en part depuis les grands auteurs latins jusqu’à Marcel Proust.
À l’occasion de sa leçon inaugurale au Collège de France, ce soir à 18 heures, Diacritik a voulu revenir sur l’œuvre critique de William Marx, désormais titulaire de la chaire de Littératures comparées, une œuvre qui s’affirme comme l’une des premières et des plus vives parmi nos contemporains.
Après son brillant essai sur La Haine de la littérature, William Marx revient en cette rentrée d’hiver avec Un savoir gai, nouvel essai qui, aussi neuf qu’incisif, porte sur le désir homosexuel et le rapport spécifique qu’il entretient au beau et à la vérité.
Une dizaine d’années après son remarquable essai L’Adieu à la littérature, William Marx est revenu il y a peu avec La Haine de la littérature, non moins brillant essai, sur l’histoire de la dévalorisation de la littérature mais en en scrutant une face plus dérobée sinon obscure.