C’est important la gestion. Comme l’administration, d’ailleurs. C’est important. Il faut bien que le système tourne. Que les rouages engrènent. Et, finalement, nos élites gèrent plutôt bien. Ça marche. Tout fonctionne presque correctement. Ici et là, des erreurs et des imperfections mais il faut reconnaître que les routes sont praticables, les prises électriques fournissent du courant, les écoles donnent des cours, les hôpitaux soignent les malades, la police arrête les voleurs … Ça marche.
SNCF
On mesure depuis qu’il s’est exprimé, hier soir, à la conférence des évêques de France combien il s’agit pour Emmanuel Macron, dans cette heure de tempête inédite, de faire médiatiquement diversion pour faire disparaître de la scène et des écrans le conflit des cheminots. La stratégie de Macron consiste à faire écran par d’autres écrans :
Les aventures de Perlimtintin. Aujourd’hui : Perlimtintin déraille sur l’après Khomri.
Panama Papers, peinture, télévision, contestation. C’est la revue de presse du chutier.
Selon une étude commandée par la SNCF à l’Ifop, dans les trains dont les trajets durent plus d’une heure, 75 % des passagers lisent — pour prendre le TGV deux fois par semaine, l’auteur de cette brève a des doutes sur l’exactitude du chiffre, ou alors elle ne prend pas la bonne ligne. Toujours est-il que la SNCF a lancé la semaine dernière un nouveau service, le e-livre, permettant d’accéder à 100 000 livres numériques, gratuitement pendant 45 jours d’essai, et, à partir du 19 décembre, contre un abonnement mensuel de 9 € 90.
La SNCF et la RATP envisageraient la création d’une ligne de tramway au départ de la station Cour Saint-Émilion.
«Ceux qui aiment lire prendront le train »… Ce titre résonne particulièrement aujourd’hui, avec cette opération de la SNCF qui a distribué dans la nuit du 24 au 25 septembre 130 000 exemplaires de la Saison 4 des Petits Polars que l’entreprise de transport co-édite avec Le Monde.