On reconnait les livres de Pierre Cendors par leur rapport intense à la perte et au mystère. On y retrouve aussi souvent un spleen qui s’ancre dans une relation vivante à l’imaginaire artistique passé, que ce soit un rêveur capable de créer une machine cinématographique faite d’un pur pouvoir de hantise, comme dans Les Archives du vent, ou encore la réinvention, mise en abyme, d’un épisode de la série des années 1960, La Quatrième dimension dans la Vie posthume d’Edward Markham.
Pierre Cendors
Les livres de Pierre Cendors se rencontrent comme des moments de mystère et de suspens – des rencontres silencieuses que l’on voudrait faire durer. A ce titre à rêver, Silens moon, et ce nom d’auteur fabuleux, Pierre Cendors, vient s’ajouter l’énigme de la couverture.
Livre-scénario et livre-mystère, Vie posthume d’Edward Markham est presque un livre scrypte, un livre aussi cryptique et mystérieux qu’il est fidèle à un cinéma mental dont Pierre Cendors faisait déjà état dans Les Archives du vent (Tripode, 2015).
Pour clore cette année 2015, les membres de la rédaction de Diacritik vous proposent leur best of. Ils nous / vous révèlent leur livre, film, chanson préférés en 2015 et l’article du magazine qui les a le plus enthousiasmés. Où l’on constatera que nos goûts sont aussi variés que nos pages même si quelques titres reviennent fréquemment…