L’inédit de Julien Gracq, La maison, est un très court récit mais, par là-même, particulièrement intense, un concentré lumineux de littérature. L’écriture y déroule une aventure qui est celle de perceptions qui, nomades, s’articulent sur un même plan à un nomadisme du monde et de la pensée. Le monde autant que la pensée ou la perception sortent de leurs limites, exhibent l’étrangeté de leur existence aberrante.
Julien Gracq
Comme un véritable cadeau enchanteur, Chemins, le film que Martine Rousset réalise en 2014, fut offert aux spectateurices en épilogue à la dernière édition des États généraux du film documentaire de Lussas. La projection contrariée par des problèmes techniques l’an passé eut finalement lieu ce soir-là. Un événement. Car les projections sont aussi uniques que l’œuvre d’une cinéaste travaillant depuis 1977 la pellicule et les expérimentations.
Pour la 4e édition de ses rencontres, « Littérature au centre », en partenariat avec Diacritik, organise à Clermont-Ferrand tout au long de la semaine un festival autour des liens entre littérature et villes. Après avoir questionné les années précédentes le cinéma, la musique puis la cuisine, cette année, les rencontres LAC confrontent l’écriture aux représentations de la ville selon que la ville accueille ou rejette, dessine des architectures qui tressent nos vies ou encore déploie comme jamais l’imaginaire romanesque. Écrivains, architectes et sociologues dialogueront ainsi chaque jour autour de la ville.
Les vendredi 2, samedi 3 et dimanche 4 octobre 2015, aura lieu la 8e édition des Rencontres Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil, sur le thème « Tous les corps de Gracq ». Vous pouvez retrouver programme et informations sur le site de la Maison Julien Gracq. L’occasion de retrouver Arno Bertina, Alban Lefranc, Emmanuel Ruben, Mathieu Riboulet, Nicole Caligaris etc., et une exposition d’Amaury da Cunha.