Le titre de l’essai de Pierre Jakob est inspiré d’une citation de Kafka rappelée en exergue : « Il suffit que les flèches soient à la mesure des plaies qu’elles ont faites ». Cet élan aphoristique entre en tension féconde avec le sous-titre plus propice au traité : « Essai d’une métapsychologie de l’écoute ».
Alexis Weinberg
Alexis Weinberg vient de publier Le Détour aux éditions Gallimard, un premier roman qui vibre d’une voix véritablement nouvelle. On peut le lire comme le voyage initiatique d’un homme qui part à la recherche d’une réponse à donner à la lettre que sa compagne lui a adressée. Mais les détours sont nombreux et Diacritik est parti à leur découverte pour les évoquer avec leur auteur le temps d’un grand entretien.
« Je suis vieux, très vieux, il n’y a pas plus vieux que moi » : tel est l’incipit de ce posthume de Bernard Pingaud. Quelques mois avant sa mort, l’écrivain achevait ce texte sans cesser de méditer, avec des accents blanchotiens, sur l’impossibilité de finir.
L’Anse des coquelicots est le deuxième roman d’Océane Madelaine, publié comme le beau et légitimement remarqué D’argile et de feu (2014) aux éditions des Busclats. Il a paru en février 2020, période difficile pour tou.te.s et peu propice à une ample réception.
Bernard Pingaud est mort le mardi 25 février à Collias où il résidait depuis une vingtaine d’années. Né à Paris en 1923 dans un milieu bourgeois, normalien, secrétaire des débats à l’Assemblée nationale puis conseiller culturel auprès de l’ambassade de France au Caire, c’est par ses activités littéraires que Bernard Pingaud s’est fait connaître.
Pierre Lecœur, critique, poète et essayiste, fait paraître, avec Le blason de lichen, son premier ouvrage de prose narrative, aux éditions Fata Morgana. C’est un beau livre-texte et objet.