Diacritik en coulisses, première

© Christine Marcandier

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie de la rédaction, que vous n’avez jamais osé demander mais qu’on vous révèle quand même.

Semaine de lancement de Diacritik. C’est un peu comme Ariane, avec moins de kérosène et d’ingénieurs aux commandes (on se raccroche au mantra de Dominique, « l’admin c’est mon dada »). Juste la peur que ça fasse pschitt (comme l’avait dit un président qui ne s’en souvient plus), des traces de cambouis sur les doigts, quelques sueurs froides et l’envie, terrible, que ça vous plaise. Que vous réagissiez.

13 heures, le 23 septembre 2015. Annonce de la création de Diacritik sur les réseaux sociaux (sauf par Jérémy qui ne sait pas comment on copie / colle un lien Internet sur son mur Facebook — on n’a pas recruté nos diacritiques pour leurs compétences en informatique, heureusement).

Mobilisation générale, tout le monde sur le pont.

La rédaction s’essaie aux punchlines. Celle de Johan Faerber est élue à l’unanimité par le rédacteur de cet article, au nom de toute la rédaction.

Vous allez adorer Diacritik, le magazine qui réconcilie Barthes et Claire Chazal.

Ex-aequo avec (du même Johan Faerber) :

Diacritik, le magazine qui met enfin les points sur les i au mot « critique ».

Annonce de service : le propriétaire du 4×4 garé sur la place de parking du rédacteur en chef est prié de le déplacer immédiatement, sous peine d’enlèvement.

Tirage du loto :

le 2084 (Boualem Sansal, sur quasi toutes les listes de prix),
le 1001 (morceaux, Jean-Michel Ribes, en lice pour le Renaudot Essais),
le 111 (Olivier Demangel nominé au Médicis et le prix de la page du même nombre).
Le 7 (Tristan Garcia) semble donné non partant.
Numéro complémentaire, le 2015 (comme le millésime).

Puisqu’on parle de chiffres, signalons que ceux-ci sont scrutés de plus près que ceux de la courbe des températures : dès le premier jour, les visites sur le site du magazine dépassent 2001 (comme une espèce d’odyssée), enfoncent 2440 (un rêve s’il en fut jamais) pour atteindre un pic à côté duquel l’Everest fait figure de plat pays (qui est celui de Jacques Dubois).