C’est la nuit. Puis, c’est le jour.
Lorsque le train démarre, la gare Montparnasse est immergée dans une obscurité inhabituelle, celle qui n’est au monde que durant l’espace de la nuit, l’espace que l’on parcourt lorsque l’on marche à travers les rues de Paris au-delà de minuit. A l’intérieur de halos blancs transparaissent des silhouettes noires, au visage fixe.
Devant la gare, quelques ombres fument des cigarettes en silence.