Le livre d’Anthony Poiraudeau, Projet El Pocero. Dans une ville fantôme de la crise espagnole, est en téléchargement gratuit sur le site des éditions Inculte. L’occasion de le (re)découvrir et relire l’article que Jean-Philippe Cazier avait consacré à ce livre.
Projet El Pocero
Anthony Poiraudeau est un arpenteur d’espaces géographiques frontière ou fantôme : dans Le projet El Pocero (Inculte, 2013), c’était une ville espagnole, un « raz-de-marée maçonné venant recouvrir le monde », un délire urbain demeuré inachevé, entre vide et « opacité », entre-deux propre à l’investissement par l’imaginaire.
Le livre d’Anthony Poiraudeau s’ouvre sous le signe d’un rêve géographique, urbain et lexical où surgit l’image de la ville d’Aranjuez – ville que le rêveur n’a jamais vue mais dont il est certain qu’elle correspond à celle nommée Aranjuez : « Comme si, connaissant un mot sans en savoir le sens et rencontrant pour la première fois l’objet qu’il désigne, l’évidence s’imposait de faire de l’un le signe de l’autre ».
Je ne comprends pas le travail de Gilles Deleuze en détail.