Tiré en partie de Desproges par Desproges paru en 2017 aux éditions du Courroux, Une plume dans le culte est diffusé dimanche 15 avril sur France 5 à 9h25. Une plume dans le culte, ou l’éloge en cinquante-deux minutes même pas funèbres de Pierre Desproges, « écriveur », « rigolo », homme de télévision, de radio, de scène, que l’actualité en panne de modèle convoque régulièrement quand il s’agit de disserter sur l’humour en général et sur le rire-de-tout-mais-pas-avec-tout-le-monde en particulier.
Pierre Desproges
A l’instar des étrangers, les Français sont nuls.
Hommage, chronique d’une haine malheureusement devenue ordinaire, conséquence d’une époque dans laquelle il est de plus en plus incertain de pouvoir vivre heureux en attendant la guerre.
Quand bien même on regrette un peu la très poétique couverture signée Sempé de l’unique roman de Pierre Desproges paru en 1985 chez Seuil, il faut reconnaître que la réédition au format poche par Points de Des femmes qui tombent fait partie de cette écrasante minorité de livres dont on ne se lasse pas.
Hier, deux articles m’ont remis en mémoire une chronique écrite il y a plus d’un an, peut-être même deux…
Pierre Desproges, chroniqueur gastronomique pour Cuisine et vins de France, c’est étonnant, non ? Et pourtant. Entre 1984 et 1985, l’humoriste écrivain a sévi dans les pages de ce magazine pour amateurs de bonne chère (bonne chair ?) sur papier glacé, marchant dans les pas (pour ne pas dire sur les pieds) de Maurice Edmond Saillant dit Curnonsky ci-devant gastronome, humoriste, critique culinaire et fondateur de la revue pour apprendre à cuire les œufs sans dénaturer le goût du Pommard.