Comment j’ai vidé la maison de mes parents est de ces récits, rares, que l’on ne peut se contenter de lire : on le relit et reprend, on s’y reconnaît, on le conseille, on le partage. Il semble ne pouvoir connaître de fin en nous à l’image de son absence de point final, comme de ses suites textuelles désormais réunies en une Trilogie familiale ou de la série photographique « Pitchipoï & Cousu main ». La parution de la Trilogie aux éditions Points était le prétexte idéal à un grand entretien vidéo avec Lydia Flem pour évoquer avec elle les liens de la littérature, de la photographie et de la psychanalyse.
Librairie du XXIe siècle
Tout récit de soi revient à sertir le « je » dans une époque. Quand ce récit est composé par un historien qui fut adolescent dans les années 80, l’écrire revient à enter une branche nouvelle sur le grand tronc autobiographique : une forme d’« ego-histoire », terme qu’emploie Ivan Jablonka dans les dernières pages d’En Camping-car.