Le film de Ang Lee, Un jour dans la vie de Billy Lynn, est en salles depuis le 1er février. Le scenario de Jean-Christophe Castelli est l’adaptation d’un roman remarquable de Ben Fountain, paru en France en 2013 chez Albin Michel dans une traduction de Michel Lederer, et désormais disponible en poche chez 10/18 : Fin de mi-temps pour le soldat Billy Lynn.
Or le roman était justement centré sur un projet hollywoodien : s’emparer de l’histoire vraie de huit soldats de la compagnie Bravo, si du moins ces films sur l’Irak ne commencent pas à « « contreperformer » au box-office ». Le film joue donc d’une mise en abyme pensée par le roman.

C’est avec trois livres récents, autour du corps — corps du délit, corps du délire — que Catherine Simon a choisi d’ouvrir sa rentrée littéraire 2016 sur Diacritik, avec Désorientale de Négar Djavadi (éditions Liana Levi) et Frankenstein à Bagdad de Ahmed Saadawi (éditions Piranha), mis en regard avec un livre récemment paru chez Actes Sud, Yokainoshima du photographe Charles Fréger.