Devant me rendre à Paris, ce premier dimanche d’avril, j’ai raté la brocante de printemps de ma petite ville de banlieue, me disant ce n’est pas bien grave étant donné que j’en reviens le plus souvent bredouille. Si je note cette infidélité, c’est pour mettre cette chronique sous le signe de ces étalages qui nous font passer en quelques secondes d’un objet à l’autre, tissant ainsi quelques liens inattendus – de belles tensions – sans hiérarchie apparente.
Degas
« La guerre seule console de la mort ». Cette réflexion de Paul Valéry me revient souvent en mémoire devant un événement violent de portée historico-mondiale. Et ça n’est pas ce qui manque. Ni dans le passé, ni dans le présent. Quant au futur, il est à craindre qu’il n’en sera pas indemne.