Cette année, je ne suis pas allé à Angoulême. Et je le regrette. Je le regrette parce que malgré une propension à la misanthropie et à l’agoraphobie qui me conduisent parfois à préférer les bulles dévorées en solo dans mon salon aux salons rassemblant des bédévores dans une bulle, le programme de cette 44ème édition était au demeurant et a posteriori très alléchant.
Cornélius

Jusqu’au 3 décembre 2016, l’artwork de Charles Burns est une nouvelle fois exposé à Paris à la galerie Martel. Dessins, vraies-fausses couvertures de teenage comics, illustrations, planches originales, le travail du plus hergéen des auteurs de comics emplit les murs de la petite galerie ; la noirceur du trait et les couleurs explosives, pop et presque saturées se côtoient avec intensité.
L’édition 2016 de l’Euro de football se profile déjà à l’horizon. Avant de rechausser les crampons et exhumer les protège-tibias du sac, il est temps de rappeler que Pierre la Police a plus fait pour le ballon rond que Karim Benzema pour le cinéma d’auteur ou Zinedine Zidane pour l’amitié franco-italienne avant de mettre un terme à sa carrière internationale sur un coup de tête.
L’annonce d’une sélection est forcément un moment intense pour qui fait partie de la liste des récipiendaires potentiels, 40 pour être précis (62 toutes compétitions confondues). Le 31 janvier prochain, on dénombrera donc pas moins de 53 déçus et 9 heureux lauréats des Fauve d’Angoulême (patrimoine, jeunesse, polar et sélection officielle).