Angoulême
Mais que se passe-t-il cette année à Angoulême ? Pas une polémique, pas une fronde, rien, le calme presque absolu. Est-ce par lassitude ?
Cette année, je ne suis pas allé à Angoulême. Et je le regrette. Je le regrette parce que malgré une propension à la misanthropie et à l’agoraphobie qui me conduisent parfois à préférer les bulles dévorées en solo dans mon salon aux salons rassemblant des bédévores dans une bulle, le programme de cette 44ème édition était au demeurant et a posteriori très alléchant.
Cette semaine, dans votre magazine, lundi a été placé sous le signe du son (avec la revue Frappa et la poésie sonore d’A.C. Hello, une lecture musicale de Vous n’étiez pas là d’Alban Lefranc et un Arnaud Rakoon totalement « chébran« ). Mardi, Laurent de Sutter vous a donné son manifeste pour une nouvelle cinéphilie, Roberto Joris a porté un regard très différent de celui de Jérémy Sibony sur Moretti. Mais Diacritik, c’est aussi l’ouverture à des points de vue contrastés d’un même objet.
Le 43ème Festival International de la Bande Dessinée n’ouvrira ses portes que le 28 janvier 2016, mais les organisateurs commencent à distiller les infos au compte-gouttes, histoire de tenir les bédéphiles en haleine.