Un bref instant de splendeur, le premier roman du poète américain Ocean Vuong qui vient de paraître en poche chez Folio, est un livre de violence et d’amour. Violence sociale, raciste, hétérosexiste, culturelle, symbolique, physique. Violence également politique et militaire. Et l’amour n’est pas celui, fasciste, que nous éprouverions pour nos bourreaux (même si l’auteur parle de « miséricorde »). Il est l’amour qui est recherché contre la violence, pour s’en protéger et la combattre. Il est l’amour qui est recherché au sein de la situation violente, non pour justifier celle-ci mais pour sauver ce qui peut l’être, pour affirmer autre chose que la violence, autre chose de vital.

Un bref instant de splendeur, le premier roman du poète américain Ocean Vuong, est un livre de violence et d’amour. Violence sociale, raciste, hétérosexiste, culturelle, symbolique, physique. Violence également politique et militaire. Et l’amour n’est pas celui, fasciste, que nous éprouverions pour nos bourreaux (même si l’auteur parle de « miséricorde »). Il est l’amour qui est recherché contre la violence, pour s’en protéger et la combattre. Il est l’amour qui est recherché au sein de la situation violente, non pour justifier celle-ci mais pour sauver ce qui peut l’être, pour affirmer autre chose que la violence, autre chose de vital.

Ciel de nuit blessé par balles, du poète Ocean Vuong (né en 1988 au Viêtnam et arrivé aux États-Unis à l’âge de deux ans), est un grand livre que j’ai lu en anglais à sa sortie en 2016 avant de le lire en français en 2018, dans la grande traduction de Marc Charron, qui enseigne à l’Université d’Ottawa, au Canada.