Le titre du roman de Lola Lafon, Mercy Mary Patty, qui vient de paraître en poche (Actes Sud, Babel), décline trois  prénoms féminins en colonnes. Le dernier est celui de Patricia Hearst, centre opaque d’un fait divers qui a déchaîné l’Amérique des années 70, devenue Tania lorsqu’elle a rejoint le combat politique des membres du SLA, groupe terroriste qui l’avait enlevée.

Le 17 juillet 1976, aux J.O. de Montréal, un elfe roumain entre dans l’imaginaire mondial. Son défi à l’équilibre, à la perfection et à l’espace suspend le temps et dérègle les ordinateurs qui ne peuvent enregistrer sa note : 10. Elle a quatorze ans, mesure 1,47 m et chacun retient son nom, Nadia Comaneci.