Doggerland, paru hier en Folio, est de ces romans dont on sait, dès la première lecture, qu’ils s’imposeront comme des classiques. Difficilement réductible à un thème, profondément situé et engagé dans une époque de crise, le livre fascine autant qu’il échappe en autant de pistes et perspectives prolongées dans un grand entretien qu’Elisabeth Filhol avait accordé à Diacritik lors de la sortie du livre en grand format chez P.O.L.

Doggerland, paru en janvier aux éditions P.O.L, est de ces romans dont on sait, dès la première lecture, qu’ils s’imposeront comme des classiques. Difficilement réductible à un thème, profondément situé et engagé dans une époque de crise, le livre fascine autant qu’il échappe en autant de pistes et perspectives prolongées dans un grand entretien avec Elisabeth Filhol.

Premier roman nucléaire, La Centrale d’Elisabeth Filhol est un procès verbal dans tous les sens du terme : récit clinique comme aventure du verbe. De ces textes qui happent et hantent, d’une séduction étrange, tout autant romanesque que politique, sociale, de ces objets littéraires qui semblent des évidences, stylistiques, structurelles.