Si August Sander est évidemment un des grands photographes du XXe siècle, c’est aussi par la façon dont ses photographies s’insèrent dans ce siècle, par ce qu’elles en disent et en montrent, par ce qu’elles y font et en font. L’exposition visible actuellement à Paris, au Mémorial de la Shoah, est un concentré du travail de Sander, un ensemble de documents sur le XXe siècle, mais aussi un « discours » sur ce siècle qui produit sur celui-ci un certain effet.
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A fendre le cœur le plus dur, écrit par Jérôme Ferrari et Oliver Rohe, porte sur un ensemble de photographies prises par l’écrivain et journaliste Gaston Chérau en 1911, dans la Tripolitaine, en Libye, alors occupée par l’armée italienne et où Chérau est envoyé par le journal français Le Matin. A l’occasion de la publication en poche du livre, en Babel (Actes Sud), retour sur A fendre le cœur le plus dur, via un entretien avec les deux auteurs réalisé lors de la sortie du texte en grand format (Inculte).
Si les connexions entre poésie contemporaine et cinéma apparaissent d’emblée dans la réappropriation du cinéma en tant que sujet, thématique, figures, par le texte poétique, et en particulier dans les références filmiques très présentes qui entrent dans la composition des textes poétiques, le réinvestissement des pratiques cinématographiques dans le poème reste un axe des plus intéressants de convergences, d’influences, de porosité entre les deux domaines. La confrontation du texte poétique avec les outils techniques de l’écriture cinématographique sera ainsi l’axe privilégié dans cette première approche de la question « poésie contemporaine et cinéma », sous l’angle de leurs interférences et de leurs connexions.
On n’écrira plus le fait divers comme avant : avec cette enquête, minutieuse et documentée, Ivan Jablonka rend à l’événement minuscule et souvent relégué aux marges de l’histoire sa force de retentissement et sa puissance d’ébranlement.

L’écriture tente de se faire en prise avec un réel instance de fabrication, laboratoire de textes poétiques vers lequel ces derniers se tournent, ne se soustrayant à son pôle critique, dans un engagement qui se devrait d’être à la fois formel et politique, pour une poésie concernée.

La plage n’est certainement pas le premier lieu auquel on associerait spontanément Churchill et Chaplin. C’est pourtant sur le sable que les deux hommes se plaisaient à cheminer côte à côte pour converser, comparer, échanger leurs impressions quant à leurs projets et leur mal-être. Plutôt leur mal-être et leurs projets…
Que tout ceci soit ou non véridique importe peu. Maniant habilement les outils de la vraisemblance historique, documentaire et narrative, Michael Kölmeiher nous invite à suivre les vacillements et rebondissements de ces deux grands hommes.
Que pouvaient avoir en commun Winston Churchill et Charlie Chaplin ?
Dès sa dédicace, tout est liste dans Au bonheur des listes de Shaun Usher, récemment paru aux éditions du Sous-Sol. Manière de revoir l’ensemble de la structure de tout livre comme une liste de listes : les pages (liste), la table des matières (liste), l’index (liste), les remerciements (liste), etc. (liste virtuelle)…
A fendre le cœur le plus dur, écrit par Jérôme Ferrari et Oliver Rohe, porte sur un ensemble de photographies prises par l’écrivain et journaliste Gaston Chérau en 1911, dans la Tripolitaine, en Libye, alors occupée par l’armée italienne et où Chérau est envoyé par le journal français Le Matin.