Avant de se souhaiter une éventuelle félicité à l’aune d’une année naissante, qu’en était-il vraiment de 2019 qui vient de trépasser dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier ? Pour le savoir, il faut regarder le VU de l’année (diffusé le 3 janvier à 23h35 sur France 3) disponible à la demande jusqu’au 3 février prochain sur france.tv.
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Dans syn-t.ext, Mathias Richard pratique une écriture par laquelle le pluriel n’est pas transformé en une unité mais fonctionne comme une multiplicité, un agencement de différences hétérogènes. Le syntexte n’est pas une synthèse, au contraire : il agence des textes divers pour former une multiplicité langagière, le syntexte étant cet agencement. Dans syn-t.ext, cette logique est étendue au livre entier – livre variable et hétérogène, ouvert en son centre à un dehors qui le fait déborder de lui-même : livre nomade, donc éminemment poétique.
Les livres de William Burroughs sont évidemment très connus, mais ses œuvres plastiques le sont beaucoup moins, n’étant généralement pas considérées comme significatives d’une démarche réellement artistique. C’est donc avec une certaine audace que la Semiose Galerie présente, jusqu’au 23 juillet 2016, une sélection d’œuvres de Burroughs inédites en France.
Fascinant, mystérieux et en constante réinvention de son style, le travail de Léo Quievreux est particulièrement mis à l’honneur en librairie ces derniers mois. En attendant un nouveau projet dans le courant de l’année 2016, retour sur une œuvre singulière et entretien.