Dans le tableau intitulé Il n’y aura plus de nouvelles annonciations, Musa reprend la forme d’une croix christique et met en scène des anges dans un jardin. Plusieurs couples d’anges, ou d’anges et humain(e)s, sont en train d’avoir des rapports sexuels. Sur l’axe central vertical est représenté par trois fois un ange agenouillé qui, étant donné le thème de l’Annonciation, évoque l’ange Gabriel mais en train d’enfiler un préservatif sur son sexe en érection selon les instructions d’un mode d’emploi rappelé en toutes lettres : « retirer soigneusement le préservatif de son emballage », « le préservatif doit être placé sur le pénis en érection », etc. Ce tableau se présente comme une tapisserie printanière en même temps qu’une œuvre religieuse, renvoyant à une réalité sexuelle (et médicale, sociologique, etc.) contemporaine ainsi qu’au style de certaines affiches de prévention du VIH que l’on peut voir en Afrique noire. Comme les autres œuvres de Musa, celle-ci construit un télescopage complexe de thèmes, de références, de discours, de procédés, de temporalités.
série
Vues, chaque jour ou chaque semaine, par des millions de téléspectateurs, les fictions TV, et plus encore les séries populaires peuvent constituer des outils prescripteurs majeurs de valeurs et de normes. Elles s’avèrent à ce titre un objet important pour l’analyse de la représentation des minorités dans les médias en France. Parmi ces séries, Plus belle la vie, actuellement le feuilleton français le plus regardé à la télévision et en replay sur Internet a, au-delà de sa fonction de divertissement, un rôle explicitement éducatif, politique et social.
Un article de Stéphanie Arc et Natacha Chetcuti-Osorovitz
Les Nombrils, ce trio féminin qui fait les beaux jours des éditions Dupuis depuis maintenant bientôt dix ans, est né au Québec en 2004 sous la plume de Dubuc et sur la palette graphique de Delaf. Initialement publiées dans Safarir (magazine d’humour québécois aux faux airs de Mad), les aventures des Nombrils ont rencontré le succès en France dès 2006 avec la parution de Pour qui tu te prends ? Depuis, leur succès ne se dément pas, preuve en est avec la parution du tome 7, Un bonheur presque parfait, publié à 170 000 exemplaires.
Le comité de visionnage de Diacritik est formel : avec la diffusion des deux premiers épisodes mercredi 14 octobre à 20 h 50 sur France 2, Dix pour cent a réussi son examen de passage.
Blurb : pour une fois qu’une série française ne se passe ni dans un commissariat, ni dans un prétoire ou dans un hôpital, on ne va pas bouder notre plaisir.