Les premiers coups, frappés par le personnage principal à la porte d’un homme en deuil, résonnent dans le noir. Alors que Némésis, le roman de Philip Roth débute dans la canicule aveuglante d’un été américain, la transposition de Tiphaine Raffier installe d’abord l’obscurité sur le plateau. Car cet été 44 est celui du deuil.
Odéon-Théâtre de l’Europe
Alexander Zeldin, jeune prodige de la scène anglaise, est auteur associé au National Theater de Londres et au théâtre de l’Odéon. Il compose des spectacles réalistes, collectifs et documentés retraçant les trajectoires des oubliés de la société contemporaine.
« Je n’aime pas le théâtre » : ainsi s’ouvre le spectacle de Tiago Rodrigues.
Alexander Zeldin, jeune prodige de la scène anglaise, est auteur associé au National Theater de Londres et au théâtre de l’Odéon. Il compose des spectacles réalistes, collectifs et documentés retraçant les trajectoires des oubliés de la société contemporaine.
L’Amour qui se donne à voir ici n’a rien avec voir avec celui qui fait flamber les cœurs de Romeo Et Juliette et qu’une longue tradition a mis au cœur des enjeux dramatiques de nos spectacles. Sur le plateau de Love, crée en 2016 par Alexander Zeldin à Londres, huit personnages hétéroclites se croisent, se gênent, s’observent, se chicanent et se lovent maladroitement dans les chaises en plastique inconfortables d’un centre d’hébergement. Dans un espace trop petit, trop commun, ils tentent de cohabiter, se supporter et, souvent, ils s’aiment : un fils et sa vielle mère s’aiment, les quatre membres d’une famille recomposée s’aiment, deux immigrés issus de pays orientaux se parlent et sourient, une grand-mère et une petite fille se rapprochent…