Ranger l’atelier. Reparcourir les livres dont on n’a su parler sur le moment et se demander si ce silence sera définitif – ou non. Ce peut être rageant de ne pas trouver les mots ; mais, quand on y songe, ce n’est parfois pas plus mal, car c’est un véritable soulagement que d’éviter de rapporter avec maladresse ce qui nous a touché, parlé, chuchoté, fait signe… ou nous a tout simplement fait plaisir : un plaisir éphémère que l’on aimerait faire passer – mais comment ? –, sans en rajouter, et qui ressurgira peut-être un jour sans prévenir, nous apportant enfin les quelques mots susceptibles de traduire notre expérience de lecture.