Il y a les personnes dont on parle – et pour certaines, dont on ne cesse de parler, y compris quand elles ne font rien. Et il y a celles dont l’activité pourtant incessante, voire débordante, se tient à l’écart des hauts parleurs qui font et défont les réputations. Des deux côtés : quelques grand(e)s artistes et nombre de faiseurs qui, une fois passés de vie à trépas, rejoignent la file d’attente des intermittents de la postérité. Le 19 juillet dernier, Jean-Pierre Marchadour s’est éteint à Saint-Crépin-Ibouvillers, dans l’Oise.

Au moment où tombent les premiers chiffres confirmant la bonne réception en salles d’Anatomie d’une chute de Justine Triet (262 000 entrées pour 379 copies au terme du premier week-end d’exploitation, ce n’est pas rien), me revient une remarque saisie au vol au cours des premiers échanges après projection : c’est vraiment bien, mais il manque « quelque chose ».