Hemingway rêvait d’un concours du meilleur écrivain disputé aux poings. Parmi les poids lourds de la discipline (pour son œuvre majeure, pas pour son gabarit physique…), Joyce Carol Oates pour son fameux De la boxe, reparu début mai dans la collection « Souple Deluxe » des éditions Tristram, dans la traduction intégrale, par Anne Wicke, d’un essai paru en 1987 puis 1995 aux États-Unis et assorti d’une conversation finale avec l’autrice.

Évidemment, on ne présente plus Joyce Carol Oates, tant son œuvre est présente et déterminante dans le paysage littéraire contemporain. Que peut faire la ou le critique face à cette œuvre pléthorique et d’une telle ampleur ? S’agit-il de dire quelques mots de tel ou tel livre, d’en signaler la sortie au moyen des phrases habituelles empruntées à la rhétorique du marketing et de la com ?