Faire un journal, c’est d’abord une affaire de choix, ne pas succomber à la tentation du copier-coller racoleur, éviter les titres «à la manière de» (suivez mon regard). Et même si au sein de la rédaction certains revendiquent haut et fort l’influence de lectures passées et affichent un goût certain pour les mots et leurs jeux… petit florilège de manchettes qui auraient pu voir le jour sur Diacritik. Mais en fait, non. Attention, il y a un piège.
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Sacrifiant sa fierté sur l’autel de la mode des best of de fin d’année et pour clore 2015 sinon en beauté du moins sur une note plus légère que la revue de presse déprimante qu’il avait préparée à l’origine, Boris-Hubert Loyer vous présente aujourd’hui la somme des imbécillités, calembredaines et autres billevesées qui n’avaient pas trouvé place (ni grâce aux yeux de la rédaction en chef) dans les pages du journal : le chutier du Chutier 2015.
La question a été posée cette semaine par Laure Limongi, écrivain qui enseigne par ailleurs la création littéraire au Havre, en Master :
Une dépêche AFP (reprise par Libération il y a quelques minutes) vient d’annoncer qu’après le dessinateur Luz, l’urgentiste Patrick Pelloux devrait lui aussi cesser de publier dans le journal satirique.