Quand un livre n’a pas d’intérêt, on part du principe qu’il ne mérite pas une critique. On peut juste le laisser en l’ignorant et cela arrive à tout le monde tous les jours. Nous voilà à la FNAC frôlant ce qui nous inspire l’ennui puis passant sciemment à côté. Du point de vue médiatique, tout ce dont on nous parle est bon, a priori. Le temps actuel est lisse et nous propose sans cesse de glisser sur lui. Mais à l’approche de l’anniversaire des 50 ans de l’évènement musical américain cet été, la réédition de l’ouvrage révérencieux de Michka Assayas sur Woodstock aux éditions GM mérite une petite analyse. Histoire de révéler la passion mortifère pour le passé qu’elle engage.