Beaucoup de temps perdu, nous dit-on, dans de vains échanges sur les réseaux sociaux. On sent une étrange satisfaction chez ceux qui nous font prendre conscience de la toxicité de ces lieux. Et quelque amertume parfois chez qui les abandonne à leur triste sort. Mais, vu du Terrain Vague, ces réseaux peuvent devenir des forêts primitives, ou plus modestement des bois à peine entretenus, où l’on sème des cailloux, non pour retrouver son chemin, mais pour indiquer qu’on est passé par là. Et en même temps que l’on sème, on imprime, parfois lourdement, l’empreinte de nos pas : souvenirs pour les temps futurs.