Empruntant son titre au chant de l’Internationale — debout, debout —, Arise, arise, la pièce de Louis Zukofsky (1904-1978) dont Philippe Blanchon propose ici la première traduction en français et que les Éditions L’extrême contemporain ont l’excellente idée de publier, est unique à plus d’un titre. Unique d’abord parce qu’elle fait figure de véritable hapax dans l’œuvre du poète qui ne s’essaiera plus au genre théâtral ; unique aussi et surtout par son intention, la précision parfois tragique de son propos et par sa forme.