C’est en musicien que j’ai d’abord rencontré l’art de Benoît Jacques, ce dernier ayant eu l’idée de partir de la notation musicale (en tant que pure apparence graphique) pour inventer quelques partitions injouables, mais évocatrices d’improbables concerts. Sous-titré A note book by Benoît Jacques, Play it by ear (1989) a le don de faire hurler de rire les interprètes et les compositeurs qui le placent du côté des partitions dessinées d’Erik Satie auquel il est d’ailleurs rendu hommage.