Pour beaucoup d’entre nous, la littérature russe, ce sont avant tout deux géants du roman qui traversèrent le XIXe siècle un peu du même pas. Maints critiques au cours du temps — tel Mikhaïl Bakhtine — se sont cependant attachés à montrer combien les œuvres abondantes de ces deux colosses étaient, en regard l’une de l’autre, en parfaite opposition.
L’Enigme Tolstoïevski
L’Énigme Tolstoïevski paraît aujourd’hui, nouveau paradoxe d’un menteur, pour décaler le titre du premier essai de Pierre Bayard (1993), fondateur d’une collection des éditions de Minuit comme d’une œuvre tout entière sous le signe d’un jeu à la fois sérieux et ludique, visant à transformer notre rapport à la littérature, donc à la représentation du monde.