Inédit littéraire de Véronique Pittolo, extrait d’un travail en cours.
inédit littéraire
Lettre lue le 11 juin 2010, à la Maison de l’Amérique Latine, à l’occasion de la soirée consacrée au roman de Daniele Del Giudice, Horizon Mobile, publié au Seuil dans « La Librairie du XXIe siècle ». Participaient à cette soirée, inscrite au programme de « Paris en toutes lettres », Mathieu Amalric, Jean-Paul Manganaro et Maurice Olender.
Un texte inédit de Claude Favre.
Nous voudrions beaucoup de calme pour lire, écrire, contempler les photographies… :
Une image, à condition qu’elle nous poursuive, souligne chaque heure qui passe. Certaines, on ne peut s’en détacher. D’autres vous accompagnent de loin. En silence. Accompagner, c’est signifier.
D’abord, si j’observe les photos Berlin 2005, c’est une question de surfaces nettement découpées, aplats homogènes, parcelles géométriques ajustées par contraste, idée de l’équilibre à atteindre.
Willion Zigborsen regardait parfois sa porte avec une sorte de mélancolie hésitante, songeant aux jours où elle s’ouvrait.
Dans le prolongement du riche Banquet d’automne de Lagrasse, Yves Ravey a accepté pour Diacritik, partenaire de l’événement, de revenir sur le très bel échange qu’il avait eu avec Paul Audi sur leurs œuvres respectives à partir de cinq questions.
Il y a les peuples…
Tes yeux te voient, tes oreilles t’écoutent, tes mains te touchent. Tu es cerné. Ils sont là, ils te voient, ils t’écoutent, ils te touchent. Tu ne peux pas leur échapper.
« Ne parlez point chiffons » est un texte inédit du poète Daniel Pozner, extrait d’un travail en cours.
Dillon : Do you have any faith, sister?
Ripley : Not much.
Dillon : Well, we’ve got a lot of faith here. Enough even for you.
Ripley : I thought women weren’t allowed.
Dillon : Well, we’ve never had any before. But we tolerate anybody. Even the intolerable.
David Fincher à son tour refuse le happy end de James Cameron (si l’on veut : Newt, Hicks et Ripley sains et saufs, en « hypersommeil » dans le Sulaco, les autres unanimement occis par les monstres et LV-426, du moins le complexe qui abritait les colons et leur atroce progéniture, détruite) et plonge le personnage de Ripley dans un nouvel enfer.
Ripley: Final report of the commercial starship Nostromo, third officer reporting. The other members of the crew – Kane, Lambert, Parker, Brett, Ash, and Captain Dallas – are dead. Cargo and ship destroyed. I should reach the frontier in about six weeks. With a little luck, the network will pick me up. This is Ripley, last survivor of the Nostromo, signing off.
C’est sur cette déclaration jetée dans l’espace des télécommunications comme une bouteille dans la mer intersidérale, que le premier épisode de la saga initiée par Ridley Scott se clôt.
MOTHER : Priority one.
Insure return of organism for analysis.
All other considerations secondary.
Crew expendable.
(Special Order 937)
Dans les années 80, je vivais à Nice. Place Masséna. Sur le boulevard Jean Jaurès, exactement, le long du casino qui n’était alors pas encore détruit pour faire place aux jardins que l’on y connaît à présent. Mais les travaux avaient commencé.
J’ai toujours eu du mal avec les gens qui racontent leur travail (littéraire s’entend) sur les réseaux sociaux. Depuis le début.
« Dix heures du matin. Babils rageurs de culbutants français. Brefs éclats de voix rauques-brisées. Tonnerres joyeux-martyrisés. Glauque indétermination des lieux. L’esprit suppute et l’œil hésite.