Il s’agirait d’une sorte de journal qui ne serait pas un journal. D’une sorte d’autobiographie dans laquelle le mouvement réflexif n’atteindrait jamais le centre où est supposé se trouver ou se constituer le Je – mouvement qui repartirait toujours vers d’autres directions, comme spiralaire, sans fin. Il s’agirait de l’Histoire mais prise dans les spirales d’un temps décloisonné. Il s’agirait d’un Je rhizomatique, arborescent, pluriel. Il s’agit d’un livre d’Hélène Cixous, c’est-à-dire d’un météore étrange, errant.