Un premier roman est toujours un événement même s’il est précédé, comme c’est le cas pour Hajar Bali, par d’autres livres. La littérature algérienne – femmes et hommes confondus – n’a cessé de s’enrichir ces dernières années. Écorces qui paraît simultanément en Algérie (Barzakh) et en France (Belfond) est un événement par la force de son propos comme par l’inattendu de son écriture, poétique et réaliste, narrative et introspective.
Hajar Bali
Lorsqu’on évoque les écrivaines algériennes, le pluriel est rarement au rendez-vous et, au mieux, un seul nom surgit dans la conversation, celui d’Assia Djebar, son élection à l’Académie française ayant étendu sa notoriété.