Le fac-similé intrigue d’emblée. Efficace, intranquille. Sous l’aspect d’une page de brouillon fortement surchargée, il occupe la couverture du livre comme pour exposer sans fausse honte la puissance d’un désir mais aussi bien le scrupule à dire autant qu’à montrer ce qu’on découvrira. Et la chose semble se compliquer encore lorsqu’on met en rapport cette image avec le titre du livre, d’une beauté élémentaire, suggestive, équivoque — Faire la vie. L’affaire risque d’être forte, nous voilà prévenus, pour deux raisons au moins : elle nous regarde et ne va pas de soi.