L’odyssée des éditions Musidora, emmenées par Nicolas Tellop, s’annonce décidément passionnante : après l’étonnant et riche Anachronopoète, voilà que la jeune et inventive maison annonce la réédition de deux romans cultes devenus introuvables : Ne sont pas morts tous les sadiques et Le Festin des charognes d’un certain Max Roussel dont on sait peu de choses. A l’occasion d’une levée de fonds pour mener ses rééditions à bien, Nicolas Tellop est longuement revenu pour Diacritik sur la personnalité pour le moins trouble de Max Roussel et sur son écriture si étonnante et violente, quelque part entre Céline et Burroughs.
éditions Musidora
C’est toujours une bonne nouvelle quand naît une nouvelle maison d’édition. C’est une nouvelle qui devient à tous les coups excellente quand elle entend explorer des territoires bibliographiques encore inconnus et offrir un catalogue neuf. C’est peu de dire que la naissance des éditions Musidora se place dans cette dernière catégorie : fondée par Nicolas Tellop et Yann Serizel, la jeune maison va faire paraître sous peu un premier titre qui fixe un programme poétique : L’Anachronopoète d’Enrique Gaspar, très peu connu en France mais déjà objet d’un culte bibliophilique en Espagne. C’est à l’occasion de leur campagne de crowdfunding de leur ouvrage richement illustré que Diacritik est allé leur poser quelques questions.