Le livre de Jean-Jacques Viton, cette histoire n’est plus la nôtre mais à qui la voudra, insiste non sur la fin mais sur une fin, une dépossession. Il insiste en même temps sur une ouverture, un don. Livre crépusculaire et livre d’une aube recommencée, aube d’un autre ou d’une différence, comme la promesse d’un recommencement – et vers laquelle on se tourne, en direction de laquelle on adresse sa parole murmurante, en attente d’une reprise, d’une bifurcation : la vie encore…

Les enfants de la télévision sont orphelins. Monsieur Cinéma n’est plus. Avec la disparition de Pierre Tchernia à l’âge de 88 ans, c’est bien plus qu’une figure du patrimoine audiovisuel et culturel français qui s’en va. Né à Paris en 1928 d’un père d’origine russe et d’une mère parisienne, Pierre Tchernia incarne à jamais plus de soixante ans de l’histoire de la télévision, de ses débuts sur les ondes — avec la création du premier journal télévisé en France en 1949 — jusqu’à ses dernières apparitions aux côtés de l’animateur Arthur.