Jérôme Ferrari a publié des nouvelles et des romans assez tardivement, à l’âge de 33 ans, mais il produit régulièrement, depuis son premier recueil de nouvelles Variétés de la mort paru en 2001, une œuvre qui gagne peu à peu une cohérence et une épaisseur soulignées par la critique.
Corse
Le titre du livre de Robert Colonna d’Istria attire notre attention sur deux éléments paradoxaux : la datation, 1200 ans de solitude, allusion évidente au roman de García Márquez, Cent ans de solitude (1967) qui raconte sur plusieurs générations, au long d’un siècle, l’histoire de la famille Buendía depuis la fondation du village de Macondo et le lien avec l’histoire d’une famille corse, et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit de la famille Colonna d’Istria.
Quelle étrange correspondance que celle que nous proposent les éditions Gallimard avec ces lettres échangées du 30 décembre 2013 au 29 avril 2017, entre deux corses très connus, la romancière Marie Ferranti et l’homme politique Jean-Guy Talamoni.
Les aventures de Perlimtintin. Relisez Cicéron : il ne faut point mettre le doigt entre l’arbre et les corses.