Je commence ce texte, cette lettre, avec appréhension, la poitrine serrée et le souffle un peu coupé, impressionné par l’ampleur et la portée du sujet que je veux soulever, plus que jamais il s’agira d’être simple et juste, juste : les mots justes.
Je commence ce texte, cette lettre, avec appréhension, la poitrine serrée et le souffle un peu coupé, impressionné par l’ampleur et la portée du sujet que je veux soulever, plus que jamais il s’agira d’être simple et juste, juste : les mots justes.
Dernier acte de la primaire de la droite et du centre au terme d’une séquence qui n’a pas fait grandir la vie politique française, loin s’en faut. Nous republions la tribune de Johan Faerber écrite au lendemain du premier tour.
De quels actes sommes-nous les hommes ? Que signifie voter, dimanche dernier et ce dimanche qui vient, quand on est de gauche, quand on se dit de gauche, quand le nom de Gauche répond des gestes de chacun aux primaires de Droite ?
De quels actes sommes-nous les hommes ? Que signifie voter, dimanche dernier et ce dimanche qui vient, quand on est de gauche, quand on se dit de gauche, quand le nom de Gauche répond des gestes de chacun aux primaires de Droite ?
Le dessin de la semaine de Rodho : le premier tour de la primaire de la droite et du centre a livré son verdict, Nicolas Sarkozy est re-rendu à la vie civile. Pendant ce temps-là, grâce aux Républicains, on l’a tous dans le Fillon.
C’est fini, le premier débat des primaires a finalement bien eu lieu et Monsieur Galuchet range la salle de classe transformée en amphi, remise les pupitres et ramasse les notes laissées éparses par les candidats. Jusqu’à la prochaine fois.
Demander à un homme politique d’avoir de la dignité, c’est un peu comme demander à un naturiste de mettre un slip sur une plage qui l’autorise à laisser ses attributs génitaux prendre le frais et le soleil sans crainte du qu’en-dira-t-on et de l’amende pour outrage aux bonnes mœurs. C’est impossible. L’actualité récente l’a encore montré : à peine la course folle du camion meurtrier stoppée, certains élus ou figures publiques n’ont pu s’empêcher de faire sous eux en 140 caractères, au micro des radios ou sur les plateaux de télévision. Pourquoi leur a-t-on tendu cette perche qu’ils n’auraient jamais dû saisir ?