Lundi : La blague
Sur les terrasses des cafés ou debout au comptoir, personne ne rigole. On a peur de tomber malade, peur de la guerre ou de faire une gaffe. On ne parle pas de grand-chose. Et d’habitude, les cérémonies on s’en fout.
Sur les terrasses des cafés ou debout au comptoir, personne ne rigole. On a peur de tomber malade, peur de la guerre ou de faire une gaffe. On ne parle pas de grand-chose. Et d’habitude, les cérémonies on s’en fout.
Le 1917 de Sam Mendes s’ouvre sur un soldat au pied d’un arbre et se termine… au pied d’un arbre, le temps d’un film entièrement tourné en plusieurs plans-séquences qui, magie du montage numérique, n’en forment qu’un seul. Entre-temps, la caméra n’aura pas lâché un instant ce soldat, le suivant à chaque pas dans sa mission. Mais il serait vraiment dommage de réduire 1917 à cette seule prouesse visuelle.