Fritz Lang dit à la fin du Mépris qu’“il faut toujours terminer ce qu’on a commencé”. Gaston Planet, peintre dont l’œuvre et la personnalité restent présentes chez celles et ceux qui l’ont rencontré (il est mort en 1981 à l’âge de 43 ans), disait qu’“il y a des abandons qui sont doux, très doux. Il y a des renoncements aussi qui sont satisfaisants.” J’ai annoncé à la fin de l’épisode précédent que la deuxième partie de cette “brocante de fin d’été” serait une “session de rattrapage” consacrée à un petit nombre d’ouvrages, de poésie, de bande dessinée, ainsi qu’à trois films et une exposition. Du coup, à moins de succomber à la douceur de l’abandon (ce qui ne serait pas une mauvaise idée : la canicule régressant, le temps enfin clément incite à la promenade), il faut y aller, en pleine conscience que cette “session” ne rattrapera qu’imparfaitement ce qui n’aura pas été “oublié”. So May We Start ?